©Bernard FRIOT et Ilya GREEN/Albin Michel Jeunesse
« Lilo » de Bernard FRIOT et illustré par Ilya GREEN n’est pas venu tout seul à la maison. C’est ma libraire qui m’a dit de mieux le regarder, au cas où. Et effectivement, sous des aspects de livre pour tous petits il y a de la subtilité.
Ma notion « pour tous petits » est extrêmement subjective bien sûr. Ce sont souvent des lectures « juste » divertissantes (et c’est déjà beaucoup), avec une histoire linéaire, de belles illustrations mais pas forcément différents niveaux de lecture ou des extrapolations possibles.
Nous suivons Lilo dans 7 histoires courtes, 7 petits moments de vie repris avec les émotions et la sensibilité enfantine. Ce qui est le plus touchant reste cette écriture, très proche des mots d’enfants, très « lisible ». D’ailleurs le texte est écrit en gros, comme paragraphé pour une lecture aisée, les mots de Lilo écrits dans une autre couleur que celle de l’ensemble du texte, des gros points pour marquer la fin de l’histoire, un gros titre, une préface attractive avant chaque histoire et un gros sommaire.
Nous suivons Lilo dans 7 histoires courtes, 7 petits moments de vie repris avec les émotions et la sensibilité enfantine. Ce qui est le plus touchant reste cette écriture, très proche des mots d’enfants, très « lisible ». D’ailleurs le texte est écrit en gros, comme paragraphé pour une lecture aisée, les mots de Lilo écrits dans une autre couleur que celle de l’ensemble du texte, des gros points pour marquer la fin de l’histoire, un gros titre, une préface attractive avant chaque histoire et un gros sommaire.
©Bernard FRIOT et Ilya GREEN/Albin Michel Jeunesse
Et puis cette sensibilité dans les historiettes. Lilo est un enfant joueur, taquin mais aussi « dans son monde ». Je ne sais pas si la volonté était de proposer un enfant un peu « différent », peut-être aux comportements sociaux à tendance autistique, mais la communication de l’enfant par rapport à son entourage est très bien posée. Bernard FRIOT a d’abord écrit avec les enfants et cela se voit. Beaucoup d’imaginaire et de réalité emmêlés, de nombreux aspects psychologiques retranscrits. Appréhender la descente d’un arbre, facilité par l’imaginaire, apprendre la politesse du bonjour différemment, jouer dans l’imaginaire avec un chien, s’imaginer sans membres pour ne pas s’habiller, faire des collections sensibles, lire et réinventer la lecture et les histoires…
J’aime aussi, souvent, les réponses maternelles.
©Bernard FRIOT et Ilya GREEN/Albin Michel Jeunesse
Les illustrations d’Ilya GREEN m’avaient au début déroutée. Les objets du quotidien de l’enfant ressemblent à de la publicité pour magazine fashion de design bobo. Mais en fait, en le lisant, le rendu est bien différent. Ce sont de détails qui ont une place de choix dans la vie de l’enfant : des jouets, une cabane, un arbre (et surtout ses branches), une grille comme des barreaux de prison. J’aime bien aussi, après coup ce mélange entre dessins d’adulte et dessins d’enfants, cela apporte au mélange de sensibilité compris dans le texte.
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