lundi 2 février 2015

Histoires de squelettes

Rhooo qu'il est beau dans sa couverture noire avec ce petit encadré rose. J'ai toujours aimé les cabinets de curiosité, les planches scientifiques me fascinent.

© Jean-Batiste de PANAFIEU et Patrick GRIES/ Gallimard jeunesse 

"Histoires de squelettes" de Jean-Pierre de PANAFIEU et Patrick GRIES offre un bel échantillon de squelettes. En dehors de ce parti-pris visuel fascinant les apprentis scientifiques et peut-être aussi les petits gars (pirates ou zombies), ce sont tous les indices contenus dans ces assemblages d'os qui se présentent à nous.

© Jean-Batiste de PANAFIEU et Patrick GRIES/ Gallimard jeunesse 

 L'auteur, comme toujours, propose une vulgarisation scientifique. En partant ici du squelette, il nous parle bien-sûr d'anatomie animale.
Le squelette peut être interne et soutenir les muscles mais aussi peut être externe (exosquelette) et se comporte comme une armure (insectes par exemple). Les animaux à tige dorsale (corde) allant jusqu'à une colonne vertébrale (une sorte de porte-manteau soutenant), sont des cordés, des vertébrés, entre autres nous. Grâce à la trompe de l'éléphant, il reprend ce qu'est un os, une structure.
Puis le squelette nous parle de la vie de l'animal (sa chaine alimentaire, s'il est proie ou prédateur et son mode de déplacement) mais aussi de certaines catégories dépendant de sa zone géographique (mer ou particularité marsupiale en Australie).

© Jean-Batiste de PANAFIEU et Patrick GRIES/ Gallimard jeunesse 

 De nombreuses comparaisons aident aussi à découvrir les points communs, les apparentés, les évolutions (des dents chez les prédateurs marins indiquent encore plus les évolutions des espèces). Nous découvrons ainsi des mystères: le dauphin est plus proche de la vache que le zèbre de cette dernière.

© Jean-Batiste de PANAFIEU et Patrick GRIES/ Gallimard jeunesse 

 L'évolution de la vie sur Terre est présentée par de nombreux axes: les évolutions des espèces, la spécificité pour survivre (plus apte, plus agile, plus rapide, plus petit, plus massif), les théories de Lamarck ou de Darwin, la domestication de certains animaux.
"Un fameux lion marin avait tant et si bien chassé les gros poissons et les pingouins qu'il ne restait rien de taille à lui remplir les entrailles. Il se souvient alors que le lion, son cousin, des plaines africaines terrestre souverain, croque gnous et phacochères et s'en trouve fort prospère. [...]" Oui mais s'en sortira-t-il en allant chasser dans la savane?

© Jean-Batiste de PANAFIEU et Patrick GRIES/ Gallimard jeunesse 

Les plus amateurs reprendront le jargon scientifique: phylums, périssodactyles (1 à 3  doigts entourés d'un sabot), artiodactyles (2 à 4 doigts entourés d'un sabot) entre autre. Les autres adoreront les rabats, les superbes photographies très détaillées, les comparaisons et les questions qui paraissent toutes simples.

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