lundi 15 avril 2013

Teri Hate-Tua, l'épouvantable tortue rouge!

Bon, la couverture et les illustrations au cœur du récit sont de Kitty CROWTHER (et vous connaissez mon admiration). Bon, il parait qu'elle choisit les textes qu'elle illustre. Bon, Jean-François CHABAS n'est pas non plus un écrivain inconnu chez nous. Alors récupérer "Teri Hate-Tua, l'épouvantable tortue rouge!" dans la bibliothèque jeunesse des cousins devenus trop grands et le lire allait ainsi de soi.

© Jean-François CHABAS et Kitty CROWTHER/ Casterman

Le vieux Bébert est accosté au comptoir d'un troquet, un jeune loup de mer à ses côtés. Il se pavane et va même jusqu'à dire qu'il a tué Teri Hate-Tua un monstre marin. Bien-sûr son voisin ne veut pas le croire. Bébert est un vieux marin un trop trop tourné sur la boisson.
Et pourtant Bébert a 20 ans n'est pas le même, sur le baleinier La Joyeuse Cocotte. Fringant, il est le seul survivant d'un naufrage, témoin de l'apéritif que font ces copains pour les requins. Il se réveillera avec une magnifique vision, Hana, une jeune fille merveilleuse habitante de l'île de Bwaga.
Il est sain et sauf et pourtant les habitants de cette tribu sont cannibales: bah oui, Bébert a encore les cheveux blonds à cette époque.
"Nous sommes navrés, mais il va nous être absolument impossible de vous manger. J'espère que vous nous ferez la grâce de pardonner cette grossièreté."
Mais il ne faut pas les titiller avec la langue et leur religion: ils vouent un culte à un bon orthographe et à la tortue rouge.
" "Nous v'là bien", que je me dis. "Manquait plus que ça. J'ai le choix entre mourir à coup de dictée et finir transformé en napperon de dentelle de Bruges par l'aut' rougeaude. Ah! elle est belle, la vie! Merci maman!"

Le récit est court mais très attirant. En peu de pages, l'aventure est là et l'humour aussi. Ce sont des jeux de mots, des références et le texte peut tout à fait se lire à haute voix. Parfait pour entrer dans l'univers des explorateurs, des pirates et des aventuriers.

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