"Petit lapin Hoplà" de Elzbieta est arrivé chez nous par un concours de circonstance. Encore en raison de cette vie trop courte que nous avons rencontrée et puis parce qu'une bloggeuse m'avait mise sur la piste. J'avais envie. En regardant de plus près son univers m'avait déjà attirée : "Petit mops", "Le petit navigateur illustré" etc...
©ELZBIETA / Pastel
Petit lapin Hoplà s'est fait renverser par une voiture et va mourir de l'accident. Sous une forme simple, comme une comptine, les animaux nous disent ce qu'ils font pour lui: celui qui l'habille, celui qui voit ses yeux se fermer, celui qui l'accompagne... et tous ceux qui pleurent sa mort.
©ELZBIETA / Pastel
Le texte reprend le parcours de la mort: l'accident, l'hôpital, la mort, la mise en bière, l'enterrement. Les sentiments ne sont pas exprimés, si ce n'est par la douceur des illustrations sur papier aquarelle artisanal (avec la fibre, la différence de texture et de couleur). Les illustrations, en face du texte, passent d'une situation réaliste à de plus en plus d'indices de nature, d'abstraction, comme si elles accompagnaient le début du deuil où juste la pensée reste, l'absence... et plus la corporalité du mort.
Une première approche très concrète des faits à mettre en œuvre après la mort et le début du deuil. Le texte très court et pourtant très clair permet aux plus jeunes lecteurs d'être dans l'histoire et cela laisse une porte ouverte à toutes réflexions enfantines et parentales derrière.
Une première approche très concrète des faits à mettre en œuvre après la mort et le début du deuil. Le texte très court et pourtant très clair permet aux plus jeunes lecteurs d'être dans l'histoire et cela laisse une porte ouverte à toutes réflexions enfantines et parentales derrière.
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