mardi 29 septembre 2009

L'art entre nuit et jour


Un coup de cœur pour ce livre "L'art entre nuit et jour" de Marjatta LEVANTO, illustrations de Julia VUORI (pour enfant et pour nous). Il s’agit d’un parcours au sein des expositions du Musée d’Orsay en suivant le fil de la journée et de la nuit. Un pigeon apprenti artiste ou au moins connaisseur nous emmène dans l’univers des peintres avec des anecdotes mignonnes et attachantes sur les œuvres. C'est un petit trésor: de très belles photos, de petites histoires illustrées, des calques et une manière de découvrir l'art très didactique.


Les peintres de la nuit et de l’aube du Musée d’Orsay y sont présentés comme invités à notre table. Pour les plus jeunes, des illustrations de pigeons reprennent le thème ou montrent un détail… le détail…




« Les œuvres d’art sont un peu comme les hommes. Avec certains, on s’entend tout de suite. Avec d’autres, il faut faire connaissance pour devenir amis. Il y en a qu’on ne peut jamais aimer. Comme les hommes, certaines œuvres d’art sont bruyantes et parlent à voix haute, d’autres ont une voix à peine audible et certaines sont si hautaines qu’elles font carrément peur. Chacune a pourtant quelque chose à dire. Elles présentent une différence avec les humains, c’est que elles, elles ont tout leur temps.

Il faut faire attention avec les œuvres d’art. Car souvent l’essentiel est ce qu’elles ne représentent pas, ce qu’on ne voit pas, ce qui n’a pas lieu. Et qui pourtant étrangement présent, car dans l’art tout est possible.
Ce livre parle de l’impossibilité, de tout ce que l’art est seul à pouvoir dire. Comme guide, nous avons Mercure le veilleur, avec ses pigeons parisiens, sur le toit du musée d’Orsay. »



J’y aime les calques de photographies d’époque, d’ambiance, de réels personnages, femmes, enfants …de quoi suivre Degas, Toulouse-Lautrec ou Rodin.




De quoi aussi rêver aux pastels de William Degouve de Nuncques… présentés dans ce même musée.

*source William Degouve de Nuncques

La nuit de Jean-Louis GEROME : La nuit est une femme vêtue de noir, descendant sur le globe terrestre avec son flambeau en veilleuse avec dans l’autre main des pavots, fleurs somnifères : est-elle douce, sécurisante comme une veilleuse ou menaçante avec ses fleurs comme pressentiment d’un sommeil définitif ?



Au lit d’Edouard VUILLARD : L’artiste, membre du groupe secret des nabis, a comme principe de faire apparaitre l’invisible et de ne pas répéter le monde familier. Cette œuvre le suit : pas la moindre profondeur, tout est simple surface avec de « beaux gris » (idéal nabi).



L’étang des nymphéas pour Claude MONET : source d’inspiration pour plus de trente ans, soit la manière dont la lumière réfléchissait la surface de l’eau en fonction des heures.





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