lundi 23 mars 2015

La grande aventure de l'évolution, Une histoire d'aujourd'hui

La collection "Les Encyclopédies" de Milan offre des documentaires très complets. "Les religions" m'avait emballée. Avec "La grande aventure de l'évolution" de Jean-Baptiste De PANAFIEU et illustré par Jean-Pierre JOBLIN, le sujet de l'évolution est rajeuni.

© Jean-Baptiste De PANAFIEU et Jean-Pierre JOBLIN/ Milan jeunesse
* non, mais de quoi je me mêle petit chat!

Oui il est question de Darwin et de la naissance de la vie sur terre, des ancêtres de l'homme. Mais le parti-pris est aussi de nous montrer des exemples contemporains des éléments de l'évolution. En cela, le documentaire est très très bien fait.
Treize chapitres emmènent sans prétention le lecteur dans des notions de biologie comme la mutation, l'évolution, les familles et espèces, selon le milieu, l'isolation, les interactions et les ancêtres. 

© Jean-Baptiste De PANAFIEU et Jean-Pierre JOBLIN/ Milan jeunesse

Seront présentés les restes de l'évolution humaine (par exemple sa pilosité à chair de poule), les mutations (transformations d'une générations à l'autre), toutes les voies de l'évolution animale ou végétale, les familles et aussi une idée d'évolution permanente.
L'importance des interactions entre prédateurs et proies, parasites et hôtes, alliés aussi (comme les ciliés, bactéries favorables à la digestion des ruminants ou les pollinisateurs pour les végétaux).
Les multiples chemins de l'évolution pour un comportement final similaire (nage grâce aux nageoires ou propulseurs) ou ustensiles à venins par une évolution d'organes différents (aiguillon des abeilles de l'organe de ponte, dents des serpents des organes salivaires, ergots de l’ornithorynque des glandes sudoripares).
Des poches de marsupiaux ou des dents de sabre même à d'autres que les tigres.

© Jean-Baptiste De PANAFIEU et Jean-Pierre JOBLIN/ Milan jeunesse

Un parallèle possible entre le dauphin et le requin, un aileron cartilagineux contre un repli de peau mais encore :
"L'adaptation au milieu marin a abouti à des résultats similaires par des voies distinctes. Ce mécanisme est appelé "convergence" par les biologistes. En effet, les espèces ont convergé vers une même forme à partir d'ancêtres différents: des poissons pour les requins, des mammifères quadrupèdes terrestres pour les dauphins et de gros reptiles terrestres pour les ichtyosaures."
Des traces presque disparues, comme les pattes des serpents, les yeux sur la face supérieure de certains poissons comme la limande, la plie, le nombre de pattes, d'ailes ou de vertèbres).
Des outils multifonctions comme les nageoires, les ailes et l'importance de la kératine ou de la chitine.
Sans oublier la part de sélection naturelle ou artificielle (reproduction, camouflage, danger ou résistance, domestication).

© Jean-Baptiste De PANAFIEU et Jean-Pierre JOBLIN/ Milan jeunesse

Les chapitres sont très illustrés avec quelques fois des schémas explicatifs et proposent des cas par cas très explicites pour chaque indication. C'est complet, ludique et prouve que le sujet est immense.


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