"La nuit de Léon" de Yannick JAULIN et illustré par Elodie NOUHEN est un conte, mêlant poésie, pertinence, chaleur humaine et un chouïa de linguistique vendéenne.
Léon est un nomade, sans domicile fixe. Il arrive ici le soir de Noël, il fait froid, il est seul et cherche un abri. Personne n'ouvre sa porte. Mais au bout du village, une femme, belle comme une fée, semble l’attendre et lui indique une maison. Mais attention il ne faut pas avoir peur...
Léon est un nomade, sans domicile fixe. Il arrive ici le soir de Noël, il fait froid, il est seul et cherche un abri. Personne n'ouvre sa porte. Mais au bout du village, une femme, belle comme une fée, semble l’attendre et lui indique une maison. Mais attention il ne faut pas avoir peur...
© Yannick JAULIN et Elodie NOUHEN /Didier Jeunesse
Deux personnages perdus se rencontrent et frottent leurs solitudes l'une à l'autre, choisie ou subie. Solitude des chemins, solitudes de la vie, solitude conséquence d'un refus de contact de la part des autres, au chaud dans leurs maisons. Le rapport à l'autre est très présent, celui sans abri comme celui qui dérange et que nous ne comprenons pas.
L'histoire se passe en une nuit, d'un vol de légumes, d'une maison abandonnée sur l'instant, d'un lit et de peu de paroles. Mais la reprise du contact permet un échange au delà des mots et c'est aussi la parole, transmission, évocation, apparait comme un cadeau, trésor de convivialité et d'amour.
Ce conte nous offre comme un baume pour le cœur. Là où l'homme se retrouve perdu, la vie et la terre offre son ventre, son cœur, ses tripes. De la solitude, des vies brisées, peuvent aussi sortir des contes, des histoires, des rencontres. Le don est humain et terrestre. En cela, les quelques mots de patois arrivent à point nommé, mettant une très légère distance sur une atmosphère au demeurant très précisée par le reste du texte. La relecture avec définitions donnent encore un autre cachet à l'histoire.
L'histoire se passe en une nuit, d'un vol de légumes, d'une maison abandonnée sur l'instant, d'un lit et de peu de paroles. Mais la reprise du contact permet un échange au delà des mots et c'est aussi la parole, transmission, évocation, apparait comme un cadeau, trésor de convivialité et d'amour.
Ce conte nous offre comme un baume pour le cœur. Là où l'homme se retrouve perdu, la vie et la terre offre son ventre, son cœur, ses tripes. De la solitude, des vies brisées, peuvent aussi sortir des contes, des histoires, des rencontres. Le don est humain et terrestre. En cela, les quelques mots de patois arrivent à point nommé, mettant une très légère distance sur une atmosphère au demeurant très précisée par le reste du texte. La relecture avec définitions donnent encore un autre cachet à l'histoire.
© Yannick JAULIN et Elodie NOUHEN /Didier Jeunesse
Elodie NOUHEN offrent de magnifiques illustrations où la froideur humaine apparait nettement. Les contrastes de couleurs froides et chaudes mettent en valeur le temps, le cœur et les émotions refoulées. Son travail de collage et de grande précision dans les textures propose une atmosphère en dehors du temps. Les ours polaires n'en sont presque pas, les rats sont géants. Les détails, les flocons et une certaine intimité précise et colorée ramènent aussi comme une impériosité à rester concentré sur l'humain.
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