jeudi 30 septembre 2010

Entre les histoires, des traces de moi

Scotchée, chamboulée, en pleurs... je suis sortie de cette lecture avec une impression qu'entre les lignes il y avait du moi, de l'intime, de mes tripes. Vais-je réussir à en parler ?

La question s'est déjà posée pour quelques autres lectures: "Dis oui, Ninon" de Maud LETHIELLEUX, "L'attente du soir" de Tatiana ARFEL ou "Sukkwan Island" de David VANN. La dernière en date est "Le baby-sitter" de Jean-Philippe BLONDEL.

Entre les trames des romans, des histoires qui sont ce qu'elles sont, douces, tendres, profondes, dramatiques, fictives, je trouve presque à chaque chapitre de l'indicible, des traces de moi, de celle au bord du gouffre, de celle sur le fil de la folie, de la norme... une multitude de facettes de celle que je suis. Je ne veux pas dire que les autres romans ne m'interpellent pas, pour certains aussi j'ai la larme à l'œil et le cœur pris. C'est peut-être ce que j'attends de la lecture, de me retrouver un peu ou d'aller plus loin dans des vies qui auraient pu être les miennes.
Mais sur ces lectures, le choc est profond, le choc me fait hoqueter. Vais-je réussir à en parler pour donner envie de les lire sans trop dire de mes parts d'ombre ?

2 commentaires:

  1. Ce joli message trouve un écho en moi...
    Certains livres me remplissent de joie ou m'éreintent, me laissant toute pantelante, le coeur qui bat la chamade, parce qu'ils disent ce que je ne savais pas toujours être enfoui tout au fond de moi, comme des résurgences, des fulgurances...
    Ces livres-là, il faut les chérir plus que tous les autres..
    Belle soirée chère Vanessa.

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  2. Lily: merci de m'y laisser aller à une énième lecture, encore un peu...
    ;)

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