vendredi 3 mai 2013

Peintures pressées, Un musée imaginiare

"Les histoires pressées" de Bernard FRIOT ont 25 ans! Cela fait plus d'un an que le lutin de la maison les réclame en lecture (auditeur), l'original comme deux de ses suites et je n'en ai pas parlé ici. Mais quel retard, comment l'expliquer? Je ne sais pas... l’œuvre de FRIOT fait partie de nos références le soir, toujours avec Lilo aussi, comme d'autres et rien ici sur ce média. Pour me faire pardonner et parce que vous pourrez ainsi savourer la belle écriture de cet homme, je vous conseille "Peintures pressées, Un musée imaginaire".

© Bernard FRIOT/ Milan Jeunesse

Je n'ai pas tardé longtemps avant de fondre sur cette proposition. Ce petit livre offre des histoires prenant axe sur une œuvre d'art.
Apollon vous parle de son métier et c'est jouissif. Dans un musée, une fillette ne comprend pas le concept de la mort et celui de garder les pinceaux d'un peintre, qui pourrait toujours avoir envie de peindre, même mort, non?! Le cœur de Lili qui bat vous fera frémir. Un homme partira d'un café sans sa main, en laissant une autre sur la table. Une enfant malade est sereine. La vue des enfers. La rencontre de l'autre pour plus de bonheur ou de malheur. Les films d'horreur ou le sacrifice dans l'art.

© Bernard FRIOT/ Milan Jeunesse

Chaque récit vous étonnera et le passage de l'un à l'autre aussi... humour, sueur froide, drôlerie, poésie presque naïve et émotion. Bernard FRIOT montre encore là qu'il est le maitre dans les courtes histoires. Mais attention, les portions de vie ne sont pas toujours gaies. Il ne faut pas croire que le sieur FRIOT ne choisisse que la beauté et le conte, cela peut aussi être cruel et déstabilisant, comme certaines œuvres d'art. L'amour, la mort, le regard d'autrui, l'horreur, le fantastique et surréalisme.
Il n'est pas ici question d'histoire de l'art, ni même de proposer une lecture d'une œuvre. Nous nous laissons porter par un imaginaire qui nous pousse à regarder l’œuvre d'art, à nouveau et totalement différemment. Des détails apparaissent, un sourire au coin des lèvres, une tendresse dans une main posée sur l'épaule. Un mystère sur un visage, une forme abstraite prendre corps comme un personnage.

Maintenant les œuvres d'arts ne sont pas dépourvues de réalité: l'artiste, le titre, la date et une préface un sens chronologique des œuvres proposées.

6 commentaires:

  1. Génial, nous allons succomber avec Thomas, c'est certain :)
    Sinon, il est ravi (par téléphone) du livre "d'architecture" sur les maisons :))

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  2. Lily: il y a aussi de l'horreur... et des passages plus réalistes, lecture à accompagner, mais je suis sûr que vous allez adoré tous les deux!

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    1. "adorer" et non "adoré" serait bienvenue de la part d'une Maman, même apprentie, qui écrit sur la littérature jeunesse.

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  3. Un article bien mal écrit ! Merci d'écrire en bon français et d'éviter un style et des tournure inutilement recherchés. C'est juste pénible à lire.

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    1. Et merci de mettre un "S" à "tournure"... Cela dit je suis d'accord avec ce commentaire.

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    2. Bonjour Anonyme(s): m'indiquer mes fautes d'orthographe ne me pose aucun problème. Je vous en remercie.
      Pour le reste, il s'agit bien de ce qui fait la différence entre une critique venant d'un professionnel du secteur littéraire et juste le ressenti d'une lectrice. Les blogs sont ainsi faits. Vous êtes venu(s) par hasard ici, les billets lus ne vous plaisent pas, cela arrive (même à moi).

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