"L'Enfant du fantôme" de Sonya HARTNETT est un magnifique roman pour adolescent mais les adultes y trouveront leur compte.
Matilda est une vieille femme qui vit seule avec son chien dans une petite maison. Aujourd'hui elle avait prévu de ne s'occuper que de son repas. Mais en rentrant chez elle un garçon s'est invité sans autorisation. "Elle ne put s'empêcher de sourire à l'idée qu'il était là, installé avec une telle désinvolture dans son salon. C'était bizarre et aussi, en un sens, flatteur, comme lorsqu'un chat de gouttière élit domicile chez vous." Il est impertinent, curieux et même si ce n'est pas là où il souhaiterait être, il reste à parler à la vieille dame.
Sous son regard gris et ses questions, Matilda fait revivre Maddy, celle qu'elle était jeune. Une enfant de bonne famille, un peu étrange et sauvage. Aimée de ses parents mais retenue dans une condition. Après l'internat et les études, ses parents lui proposèrent d'entrer dans la vie... se trouver un bon parti pour la mère, savoir reconnaitre ce qui est important pour le père. De ce père, puissant et craint, émane la question principale d'une vie: "- Qu'elle est la plus belle chose au monde?". Pour lui permettre de répondre par elle-même, il l'emmène deux ans faire le tour du monde, découvrir les paysages, les monuments, la faune, la flore, les minéraux, la science...
Indépendante, fine, cultivée mais toujours aussi sauvageonne, elle rentre chez elle, toujours aussi volontairement maître de sa vie. Et elle rencontre alors un jeune homme sur la plage. Il parle à un pélican, il ne semble rien posséder d'autre que ses vêtements, le plaisir d'être au plus près de la nature et la liberté. Plume.
Elle, heureuse seulement dans la nature australienne emplie de drôles d'animaux, d'insectes ou de faune légendaire, croise là une connivence. Elle l'aime.
Sonya HARTNETT offre là un très beau roman sur la féminité. Non au sens de mode et activités mais bien la vie d'une enfant, jeune fille, femme et vieille dame qui est restée elle-même, choisissant le meilleur, concédant le moins bon.
Plume est la liberté indomptable. La plus belle chose au monde de Maddy. L'amour avec ce qu'il y a dedans de prison, de sauvage, de concession. Comment donc concilier le sauvage, l'inadaptée et ce qui est attendu d'un couple? "- J'aime les planchers quand ils sont encore des arbres, dit-il. J'aime les rayons du soleil qui brillent sur l'eau plus que la cire d’encaustique." Vouloir le bonheur de l'autre ne suffit pas. La liberté a un prix. Il faut répondre à un appel, aller à l'aventure pour répondre à une question... et revenir.
L'atmosphère est particulière. Matilda offre à son jeune invité sa vie avec ce qu'elle a d'étrange et fait appel aux forces de la nature et des légendes. Loin de paraître saugrenue, cette invasion de la faune terrestre et maritime australienne et fantastique apporte ce qu'il y a de profondément mystérieux et fascinant dans la force de vie des indomptables, des libres et des sauvages... toujours à l'écart des autres, même s'ils s'adaptent et trouvent leur chemin.
L'intime prend toute son ampleur dans cette histoire racontée au garçon confident d'un soir. Il permet d'aller au fond des attentes d'une vie, de faire un bilan de ce qu'est la bonheur entrevu.
Matilda est une vieille femme qui vit seule avec son chien dans une petite maison. Aujourd'hui elle avait prévu de ne s'occuper que de son repas. Mais en rentrant chez elle un garçon s'est invité sans autorisation. "Elle ne put s'empêcher de sourire à l'idée qu'il était là, installé avec une telle désinvolture dans son salon. C'était bizarre et aussi, en un sens, flatteur, comme lorsqu'un chat de gouttière élit domicile chez vous." Il est impertinent, curieux et même si ce n'est pas là où il souhaiterait être, il reste à parler à la vieille dame.
Sous son regard gris et ses questions, Matilda fait revivre Maddy, celle qu'elle était jeune. Une enfant de bonne famille, un peu étrange et sauvage. Aimée de ses parents mais retenue dans une condition. Après l'internat et les études, ses parents lui proposèrent d'entrer dans la vie... se trouver un bon parti pour la mère, savoir reconnaitre ce qui est important pour le père. De ce père, puissant et craint, émane la question principale d'une vie: "- Qu'elle est la plus belle chose au monde?". Pour lui permettre de répondre par elle-même, il l'emmène deux ans faire le tour du monde, découvrir les paysages, les monuments, la faune, la flore, les minéraux, la science...
Indépendante, fine, cultivée mais toujours aussi sauvageonne, elle rentre chez elle, toujours aussi volontairement maître de sa vie. Et elle rencontre alors un jeune homme sur la plage. Il parle à un pélican, il ne semble rien posséder d'autre que ses vêtements, le plaisir d'être au plus près de la nature et la liberté. Plume.
Elle, heureuse seulement dans la nature australienne emplie de drôles d'animaux, d'insectes ou de faune légendaire, croise là une connivence. Elle l'aime.
Sonya HARTNETT offre là un très beau roman sur la féminité. Non au sens de mode et activités mais bien la vie d'une enfant, jeune fille, femme et vieille dame qui est restée elle-même, choisissant le meilleur, concédant le moins bon.
Plume est la liberté indomptable. La plus belle chose au monde de Maddy. L'amour avec ce qu'il y a dedans de prison, de sauvage, de concession. Comment donc concilier le sauvage, l'inadaptée et ce qui est attendu d'un couple? "- J'aime les planchers quand ils sont encore des arbres, dit-il. J'aime les rayons du soleil qui brillent sur l'eau plus que la cire d’encaustique." Vouloir le bonheur de l'autre ne suffit pas. La liberté a un prix. Il faut répondre à un appel, aller à l'aventure pour répondre à une question... et revenir.
L'atmosphère est particulière. Matilda offre à son jeune invité sa vie avec ce qu'elle a d'étrange et fait appel aux forces de la nature et des légendes. Loin de paraître saugrenue, cette invasion de la faune terrestre et maritime australienne et fantastique apporte ce qu'il y a de profondément mystérieux et fascinant dans la force de vie des indomptables, des libres et des sauvages... toujours à l'écart des autres, même s'ils s'adaptent et trouvent leur chemin.
L'intime prend toute son ampleur dans cette histoire racontée au garçon confident d'un soir. Il permet d'aller au fond des attentes d'une vie, de faire un bilan de ce qu'est la bonheur entrevu.
j'ai beaucoup aimé aussi mais je n'ai pas l'impression qu'il ait bien fonctionné...et les clients de la librairie le boudaient...mais un peu comme toute la collection ados des Grandes Personnages ; dommage, moi j'apprécie grandement !
RépondreSupprimerCc: apparemment ce n'était pas le cas qu'à "ta" librairie... là où je l'ai acheté ils sont mis en avant et pourtant ils restent un peu délaissés! Je n'ai tenté que celui-ci dans cette édition mais l'on m'a prêté une enfance australienne de l'auteure, à suivre... en attendant j'ai des rennes qui m'attendent! ;)
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