"Le bonheur prisonnier" de Jean-François CHABAS et illustré par David SALA est un album grand format magnifique. Comme pour le premier que j'avais lu du duo, "La colère de Banshee", ils revisitent un conte du monde en nous invitant en Chine cette fois-ci.
Le narrateur, Liao, revient sur son enfance... à l'aube de ses 7 ans. Dans sa maison où les générations se côtoient et où les ancêtres ont aussi leur place, le bonheur est vivant. Un petit insecte choyé et adoré, un grillon du foyer retenu dans une cage en or dans la cuisine, chante pour les habitants.
Le narrateur, Liao, revient sur son enfance... à l'aube de ses 7 ans. Dans sa maison où les générations se côtoient et où les ancêtres ont aussi leur place, le bonheur est vivant. Un petit insecte choyé et adoré, un grillon du foyer retenu dans une cage en or dans la cuisine, chante pour les habitants.
Oui mais un soir, il interpelle l'enfant de la maison pour lui demander de l'aide.
© Jean-François CHABAS et David SALA/ Casterman
La place des traditions et des croyances est décrite avec poésie. Le bonheur est déterminé et est aussi une affaire de famille. Le geste enfantin devient au cours du récit un geste raisonné, une prise de position à la fois sur un bonheur vécu au dépend d'un autre mais encore plus sur une responsabilisation et non une culpabilisation.
La relation entre l'arrière-grand-mère, Na, et ce petit garçon apporte la chaleur humaine, la transmission aussi de cette responsabilisation et de la croyance bouddhiste.
D'ailleurs le conte de fée n'est pas où on l'attend: l'incarnation en être humain n'est peut-être pas la plus réussie... hum une réflexion aussi bouddhiste, non!?
La relation entre l'arrière-grand-mère, Na, et ce petit garçon apporte la chaleur humaine, la transmission aussi de cette responsabilisation et de la croyance bouddhiste.
D'ailleurs le conte de fée n'est pas où on l'attend: l'incarnation en être humain n'est peut-être pas la plus réussie... hum une réflexion aussi bouddhiste, non!?
© Jean-François CHABAS et David SALA/ Casterman
Les illustrations sont toujours aussi colorées, pleines et lumineuses. A chaque fois, ce sont des formes décoratives assez art déco et végétales. Les fonds, les paysages et les habits prennent une dimension graphique entière. Elles apportent une atmosphère, chargée certes mais onirique. J'y retrouve encore du Klimt avec aussi cette présence des rides si superbes, par exemple de cette main, par rapport aux visages lisses des plus jeunes personnages...
La présence du chat bleu mais aussi le fond plus épuré de la salle du Bouddha sont d'autres portes ouvertes sur le livre.
L'avis de Libouli (et cette main)
L'avis de Libouli (et cette main)
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