Une belle saga fantastique, propre à émerveiller l'enfant qui sommeille encore en moi, cela ne se refuse pas. J'ai ainsi lu "Les Chroniques de Wildwood, livre 2, Retour à Wildwood" de Colin MELOY et illustré par Carson ELLIS. Avec beaucoup de plaisir et sans rien vous en dire, bon plus par paresse que pour d'autres raisons. Le tome 3 conclut cette épopée avec emphase.
© Colin MELOY et Carson ELLIS/ Michel Lafon
Au livre 2, Prue était en danger à Portland et a du revenir dans le Territoire Infranchissable. Mais ce ne fut pas sans repos. Retrouvant son ami d'enfance, Curtis, Prue doit fuir des assassins renards, des Kitusné, et découvre qu'elle doit encore s'investir pour préserver Wildwood, l'arbre du conseil . Elle partira à la recherche d'artisans capables de faire revenir à la vie un jeune homme, marionnette de métal. Nous avions aussi découvert les sœurs de Curtis, laissées dans un orphelinat pour une période de quelques mois par des parents éplorés à la recherche de leur fils dans toutes les contrées du monde. Elles se battaient de leur côté pour sortir de cet établissement, usine utilisant la main d’œuvre enfantine à des fins inavouables.
Je vous en reparlerais. Bah oui, dans le mauvais ordre mais cela ne vous empêche pas de lire le tome 2 tout de suite.
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Dans "Les Chroniques de Wilwoos, livre 3, Imperium", il n'est plus seulement question de survivre dans ces contrées fantastiques mais de préserver Wildwood et Portland. Une adolescente un peu paumée a réveillé l'Impératrice verte par des incantations. Cette dernière veut se venger.
Les inadoptables, enfants orphelins perdus dans la zone infranchissable ont rencontré un vieil homme aveugle, Carol, et avec lui, ils tentent de rentrer dans ce monde fabuleux des bois pour continuer à vivre et à grandir. Comme à chaque nouveau tome de cette série, l'auteur fait intervenir une
nouvelle communauté. Les inadoptables découvriront ainsi les Bérets
noirs, des hommes d'élite ponctuant leur phrase de mots français. Avec
eux, ils partiront en mission de sauvetage.
Prue a retrouvé un artisan, un ours aux pattes remplacés par des crochets, la première moitié du binôme créateur de l'enfant pantin. Elle compte chercher des renforts à Southwood où elle a permis à un gouvernement intérim de remettre un peu de stabilité dans le bois. Mais elle découvre que la tyrannie a changé de forme.
Mais le lierre envahit Southwood, Wildwood, Northwood et la Principauté aviaire. Ils ne seront pas de trop pour gagner.
Ce roman d'aventure nous tient en haleine jusqu'au bout. La multitude de personnages importants est maintenant plus accessible après deux tomes et c'est avec plaisir que chaque chapitre nous entraine à leur suite. Les adultes ont toujours une place à part, que ce soit les habitants de Southwood ou de Northwood, les bandits ou les bérets noirs, il semble que l'élan vital vienne des enfants. Ils sont inventifs, courageux et déterminés.
L'anthropomorphisme des animaux est toujours un régal! Que ce soit l'ours artisan, le rat compagnon de Curtis, un aiglon ou un hibou... c'est inventif, décalé et plein d'humour.
Ce dernier tome est aussi le plus noir, même si sa couverture est d'un magnifique bleu! Les dangers sont plus nombreux, il y aura des pertes et les actes des enfants ont aussi des conséquences. Prue, comme les autres doivent grandir.
© Colin MELOY et Carson ELLIS/ Michel Lafon
Nous aimerons encore ces magnifiques couvertures colorées offrant une première mise en scène des personnages et aventures de chaque tome. Nous adorerons aussi de retrouver les plans de ce bois mystérieux. Bon un bémol toutefois: pourquoi ne pas nous avoir offert les illustrations en page pleine avec leurs couleurs comme dans les deux autres tomes, servis aussi avec leur couverture plus pelucheuse!
Merci aux éditions Michel Lafon et à l'opération Masse critique de Babélio.
Je ne sais pas pourquoi mais ce que tu en dis me rappelle Les Royaumes d'Outrebrume de Mc Allister, l'as-tu lu?
RépondreSupprimerJe viens de lire ton billet sur le livre en question. Là il est en fait plus question d'aventures d'enfants, les animaux anthropomorphe sont issus de certaines communautés mais n'ont pas de qualité en tant que tel. J'ai beaucoup aimé cette trilogie, à laisser de côté pour nos loulous d'ici peu (et puis qu'est-ce qu'il est beau à ouvrir.
SupprimerMirontaine: Je ne connais pas du tout cet autre livre. Il est bien.
RépondreSupprimer? (et non .)
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