"Mezek" de Yann et illustré par André JUILLARD est une bande-dessinée historique. En 1948, le jeune état d'Israël n'a pas encore assez de jeunes pilotes pour former une armée aérienne renforcée. Pour soutenir le peuple et faire face aux attentats des nations alentour, la nation a choisi de faire appel à des mercenaires aviateurs des autres pays, des goyims (non juifs).
Björn est ainsi un engagé volontaire suédois. Comme les autres pilotes, il combat sur les mezeks, avions allemands estampillés de l'étoile juive. Peu fiables, ce n'est pas le seul ennui qu'a cette force armée: peu d'avions de qualité en temps d’embargo, des sabotages et aussi des tensions entre les mercenaires grassement payés et les jeunes aviateurs juifs israéliens totalement inexpérimentés.
© Yann et André JUILLARD/ Le lombardBjörn est ainsi un engagé volontaire suédois. Comme les autres pilotes, il combat sur les mezeks, avions allemands estampillés de l'étoile juive. Peu fiables, ce n'est pas le seul ennui qu'a cette force armée: peu d'avions de qualité en temps d’embargo, des sabotages et aussi des tensions entre les mercenaires grassement payés et les jeunes aviateurs juifs israéliens totalement inexpérimentés.
Cette bande dessinée offre un réel intérêt pour comprendre la situation du jeune état israélien et ses rixes politiques intestines. En suivant Björn et ses passions charnelles c'est aussi une implication féminine dans l'armée qui apparait sur cette terre peut-être plus qu'ailleurs.
Malgré le classicisme des illustrations, j'ai été portée par le charisme du personnage principal, dans cet univers aux descriptions bien documentées et dans ces jeux stratégiques pour gagner le droit d'exister en tant que nation. Le suédois apporte aussi mystérieusement sa part à l'édifice du souvenir.
N'hésitez pas à lire ici et là d'autres avis bien plus construits et enthousiastes.
Malgré le classicisme des illustrations, j'ai été portée par le charisme du personnage principal, dans cet univers aux descriptions bien documentées et dans ces jeux stratégiques pour gagner le droit d'exister en tant que nation. Le suédois apporte aussi mystérieusement sa part à l'édifice du souvenir.
N'hésitez pas à lire ici et là d'autres avis bien plus construits et enthousiastes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire