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« La traduction est une histoire d’amour » de Jacques POULIN est un petit roman bien délicat.
Nous suivons un moment de vie entre un écrivain, sa traductrice et une nature québécoise toujours préservée. Un nouveau venu arrive, un jeune chat noir. Un message est caché dans son collier. Interloqués par le malaise présent entre les lignes du billet, les deux amoureux des mots, amis intimes, vont aller à la recherche de sa propriétaire. Lily en parle bien mieux que moi ici .
Cette prêteuse de livres m’avait attirée vers cette lecture par l’amour des mots, j’ai été comme lovée et séduite à toutes les pages : une chaise berceuse devient chaise berçante « pour certains mots chargés d’émotivité, je fais une entorse aux recommandations du Petit robert. » ou pour reprendre une des phrase que nous livre aussi Lily : « Il n’avait plus d’amis, c’est ce qui arrive quand vous vivez dans un monde imaginaire »…
Mais le mieux reste encore avec cet auteur, qui m’était jusque là inconnu, ce pollen des mots et des touches de pensées pris ici et là à travers l’intrigue:
Il précisa que ce texte était de Sylvie Durastanti, et je fus heureuse d’apprendre qu’il s’agissait d’une traductrice. Du même souffle, il citait la fameuse phrase de Heidegger : « Le langage est la maison de l’être. » »
Je suis vraiment "tombée amoureuse" de Jacques Poulin. Quel bel auteur !Je suis contente qu'il te chemine à tes côtés également.
RépondreSupprimerLily: oui j'avais adoré et cet auteur est à suivre assurément. Merci de me l'avoir recommandé.
RépondreSupprimerbravo pour votre passion
RépondreSupprimerde la lecture dans une chaise
berçante:)))
Dans le cadre de mon projet poétique
blogs musée pertinents mais aléatoires
pour mon oeuvre littéraire pertinente mais
aléatoire
permettez-moi de vous offrir
une de mes chansons
LA CHAISE BERÇANTE
COUPLET 1
oh toi dont
je vais me séparer
toi dont les larmes
n’arrêtent pas de couler
je ressens
beaucoup d’agacement
en plein centre
un immense tremblement
et peut-être
un restant d’amitié
REFRAIN
seul
dans la chaise
berçante
j’aurais
besoin
d’te prendre
pour
tenter
d’t’apaiser
COUPLET 2
une inconnue
vient de s’approcher
aux grands yeux
de tristesse alllumée
et ses doigts
sur ton dos
se font tendres
toi qui ne
cesse pas
de m’attendre
moi qui ai
complètement
décroché
COUPLET 3
peu a peu
d’autres se sont approchés
le silence
s’est comme enfoncé
enfin mes larmes
coulent
et
m’alarment
de la bonte
au coeur de
notre drame
de la douleur
dans
la fraternité
REFRAIN FINAL
viens
dans notre chaise berçante
j’aurais
besoin d’nous prendre
et de nous
apaiser
FINALE
ah ah ah
ah ah ah
bon voyage
mon amour
mon amie
Pierrot
vagabond céleste
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